[Conférence] La valeur de soi et des autres, sujet et valeur de la vie humaine à l’âge néolibéral

Les sociétés néolibérales semblent être caractérisées aujourd’hui par une injonction individuelle à se mettre en valeur sans cesse, notamment à travers l’investissement sur son « capital humain ». « Apprécie-toi ! », ceci pourrait être considéré comme le slogan d’une bonne partie de l’économie politique néolibérale.

Au cours de cette conférence, Massimiliano NICOLI essayera de montrer comment les techniques contemporaines de valorisation économique de la vie humaine participent à façonner un modèle de sujet – le « sujet de la valeur » – auquel les individus sont appelés à s’adapter. Quels sont les enjeux de ce modèle de sujet, qui est également un mode de vie, pour les sciences de gestion et les pratiques managériales ? Et quelles sont les formes de souffrance sociale que la diffusion de ce modèle peut engendrer ?

Au programme :

• 17h30 : Accueil des participants
• 18h00 : Conférence animée par Massimiliano NICOLI
• 19h30 : Cocktail

A propos de Massimiliano Nicoli :

Massimiliano Nicoli est un philosophe et psychanalyste italien, reconnu pour ses travaux dans le domaine de la philosophie politique et sociale. Il est chercheur associé au laboratoire Sophiapol de l’Université Paris Nanterre, où il se concentre sur des thèmes tels que la subjectivation à l’âge néolibéral, la généalogie politique de l’entreprise et du management, et les techniques de gouvernement par l’évaluation. En plus de ses recherches, il enseigne à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et au Nouveau Collège d’Études Politiques à Paris.

Massimiliano Nicoli est également auteur de plusieurs ouvrages et articles académiques portant sur des sujets tels que la biopolitique, le management néolibéral, et les dynamiques de l’auto-gouvernement dans la société contemporaine. Ses publications incluent des contributions significatives à la compréhension des transformations du discours managérial et des formes modernes de subjectivité sous le néolibéralisme.