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Baromètre 2025 :
les ambitions des étudiant·es freinées par le poids des stéréotypes de genre
les ambitions des étudiant·es freinées par le poids des stéréotypes de genre
L’Association Française des Managers de la Diversité, la Conférence des grandes écoles et Clermont School of Business publient la 4ᵉ édition du baromètre sur les stéréotypes de genre, réalisée auprès de plus de 3 000 étudiant·es de 89 établissements. L’étude révèle à la fois un recul des convictions égalitaires des étudiantes confrontées à une « double contrainte » et une génération en quête de nouveaux modèles d’ambition qui attend des grandes écoles un rôle moteur de transformation.
Le recul des convictions égalitaires, un signal préoccupant
La croyance en une stricte égalité des compétences entre femmes et hommes parmi les étudiant·es des grandes écoles a légèrement reculé, passant de 82% en 2021 à 79% en 2025. Ce pas en arrière confirme une tendance préoccupante et témoigne du retour des stéréotypes de genre dans la jeune génération. Les hommes restent associés à la confiance en soi (52,7%), à la gestion du stress (40,2%) et à l’autorité (37,7%), tandis que les femmes se voient encore attribuer l’empathie (76,5%), l’écoute (68,9%) et la sensibilité (68,6%). Paradoxalement, la majorité des jeunes se disent égalitaires, mais continuent à attribuer aux femmes et aux hommes des qualités figées. Cette contradiction alimente la persistance des inégalités et contribue à les reproduire dès l’entrée sur le marché du travail.
Des étudiantes sous « double contrainte », entre autocensure et assignations
Le baromètre met en évidence un mécanisme dans lequel les étudiantes intériorisent davantage les stéréotypes que leurs camarades masculins. Elles s’auto-attribuent en moyenne 4,1 stéréotypes, contre 2,9 pour les hommes. Dans le même temps, les étudiants projettent sur elles encore plus de clichés (3,2 en moyenne), bien plus que l’inverse (1,8). Cette « double contrainte » enferme les jeunes femmes dans un cercle d’autocensure et de remise en cause de leurs compétences, ce qui explique en partie pourquoi, à compétences égales, elles hésitent davantage à se projeter dans des fonctions de management ou de direction.
Une génération en quête de modèles d’ambition
Si 78,6% des étudiant·es se disent ambitieux·ses, près d’un tiers ne parvient pas à citer de figure publique. Beaucoup préfèrent valoriser leur entourage ou des personnalités discrètes, loin des modèles imposés. Lorsqu’ils évoquent des figures connues, Elon Musk ou Napoléon sont surtout cités par les hommes, tandis que Simone Veil ou Marie Curie le sont par les femmes. Ces références, bien que minoritaires, illustrent deux visions contrastées de l’ambition. L’une repose sur la réussite individuelle et la visibilité, l’autre sur l’engagement collectif, la justice ou le progrès scientifique. Plus encore que les noms avancés, c’est l’absence de modèles communs qui interpelle. L’ambition hiérarchique traditionnelle séduit de moins en moins une génération en quête de repères nouveaux.
Les grandes écoles, un levier stratégique pour transformer les représentations
Interrogés sur les vecteurs qui entretiennent le plus les stéréotypes, les étudiant·es citent la société (79,9%), les réseaux sociaux (63,5%) et les médias (57,3%). À l’inverse, les établissements d’enseignement supérieur apparaissent comme des espaces relativement protégés. Cette perception constitue un signal positif. Les grandes écoles sont perçues comme des lieux capables de remettre en question les biais et de proposer d’autres modèles de réussite. À condition d’intensifier les dispositifs de formation et de sensibilisation, elles peuvent jouer un rôle clé pour préparer une génération en mesure de conjuguer ambition et égalité.
« Cette nouvelle enquête illustre l’ambivalence d’une jeunesse marquée par les stéréotypes de genre traditionnels et qui, dans le même temps, rejette les clichés classiques de l’ambition et aspire à de nouveaux modèles », analysent Tanguy Bizien, responsable des études de l’AFMD, et Pascale Borel, professeur permanente en marketing à Clermont School of Business, co-auteurs de l’étude.
Cette nouvelle enquête illustre l’ambivalence d’une jeunesse marquée par les stéréotypes de genre traditionnels et qui, dans le même temps, rejette les clichés classiques de l’ambition et aspire à de nouveaux modèles.
en marketing
Les 4 pistes d’actions du baromètre :
- Poursuivre les actions de sensibilisation
- Rendre les formations obligatoires
- Intégrer une réflexion sur la place des réseaux sociaux
- Introduire les nouvelles aspirations des étudiantes et des étudiants
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